La chirurgie de la silhouette

L’abdominoplastie

Qu’est-ce que c’est ?

Suite à un amaigrissement massif, ou à une grossesse, la peau et la paroi abdominale peuvent être altérées et une disgrâce esthétique apparait. De plus, ces modifications corporelles peuvent être à l’origine de difficultés quotidiennes pour l’habillement et de troubles psychologiques suite à la transformation du corps.

Comment ça marche ?

La technique chirurgicale la plus fréquente est l’abdominoplastie, qui permet de retirer la peau qui « tombe » et qui est la plus abimée, avec une grande cicatrice horizontale au-dessus du pubis, avec transposition de l’ombilic, qui est repositionné par rapport à sa localisation d’origine. Une lipoaspiration de l’abdomen et/ou des flancs est souvent réalisée dans le même temps opératoire. Enfin, en cas de diastasis (écartement des muscles abdominaux), un rapprochement des muscles peut être réalisé également.

Cette chirurgie est soumise à entente préalable à la Sécurité sociale, et prise en charge en cas de « tablier recouvrant partiellement ou totalement le pubis ». Cette demande est faite le cas échéant par le chirurgien lors de la consultation.

Un Indice de masse corporel (IMC) inférieur à 30 est fortement recommandé au moment de l’intervention, en raison des risques importants induits par l’obésité pendant et après l’intervention, et en raison du résultat esthétique escompté.

En pratique ?

L’intervention dure environ 2 heures, et une hospitalisation de deux ou trois jours est nécessaire. Le port d’une gaine de contention abdominale est nécessaire en post opératoire, ainsi que l’arrêt de tout port de charge et de sport pendant 2 mois. Cette intervention n’est pas particulièrement douloureuse, mais peut entrainer de la fatigue. La reprise des activités quotidienne se fait en quelques semaines.

Des pansements sont réalisés par un(e) infirmier(e) à domicile tous les deux jours pendant environ 15 jours.

Quels sont les risques ?

Tout d’abord, les risques sont ceux d’une anesthésie générale.

Les complications locales sont les hématomes et infections qui nécessiteront une reprise chirurgicale en urgence, mais également la cytostéatonécrose (destruction de la graisse qui se transforme en huile), et les problèmes cicatriciels divers.

Les complications générales sont principalement la phlébite et l’embolie pulmonaire, qui nécessitent le port de bas de contention et l’injection d’anticoagulants pendant 10 jours.

Arrêt du tabac impératif au moins 1 mois avant et 1 mois après l’intervention..

Le bodylift

Qu’est-ce que c’est ?

Suite à un amaigrissement massif, la peau et la paroi abdominale peuvent être altérées ainsi que les flancs et les fesses et une disgrâce esthétique apparait. De plus, ces modifications corporelles peuvent être à l’origine de difficultés quotidiennes pour l’habillement et de troubles psychologiques suite à la transformation du corps.

Comment ça marche ?

Une des techniques chirurgicales pouvant y remédier est le Bodylift ou abdominoplastie circulaire, qui permet de retirer la peau qui « tombe » et qui est la plus abimée, avec une grande cicatrice horizontale au-dessus du pubis et au-dessus des fesses, avec transposition de l’ombilic, qui est repositionné par rapport à sa localisation d’origine. Une lipoaspiration de l’abdomen et/ou des flancs est souvent réalisée dans le même temps opératoire. Enfin, en cas de diastasis (écartement des muscles abdominaux), un rapprochement des muscles peut être réalisé également.

Cette chirurgie est soumise à entente préalable à la Sécurité sociale, et prise en charge en cas de « tablier recouvrant partiellement ou totalement le pubis ». Cette demande est faite le cas échéant par le chirurgien lors de la consultation.

Un Indice de masse corporel (IMC) inférieur à 30 est fortement recommandé au moment de l’intervention, en raison des risques importants induits par l’obésité pendant et après l’intervention, et en raison du résultat esthétique escompté.

En pratique ?

L’intervention dure environ 5 heures, et une hospitalisation de trois ou quatre jours est nécessaire.

Le port d’une gaine de contention abdominale est nécessaire en post opératoire, ainsi que l’arrêt de tout port de charge et de sport pendant 2 mois.

Cette intervention n’est pas particulièrement douloureuse, mais entraine beaucoup de fatigue. La reprise des activités quotidienne se fait en quelques semaines.

Des pansements sont réalisés par un(e) infirmier(e) à domicile tous les deux jours pendant environ 15 jours.

Quels sont les risques ?

Tout d’abord, les risques sont ceux d’une anesthésie générale.

Les complications locales sont les hématomes et infections qui nécessiteront une reprise chirurgicale en urgence, mais également la cytostéatonécrose (destruction de la graisse qui se transforme en huile), et les problèmes cicatriciels divers, en particulier au niveau des fesses.

Les complications générales sont principalement la phlébite et l’embolie pulmonaire, qui nécessitent le port de bas de contention et l’injection d’anticoagulants pendant 10 jours.

Arrêt du tabac impératif au moins 1 mois avant et 1 mois après l’intervention..

La brachioplastie

Qu’est-ce que c’est ?

Suite à un amaigrissement massif, la peau des bras peut être altérée et une disgrâce esthétique apparait (on parle de « fanons »). De plus, ces modifications corporelles peuvent être à l’origine de difficultés quotidiennes pour l’habillement et de troubles psychologiques suite à la transformation du corps.

Comment ça marche ?

La technique chirurgicale la plus fréquente est la brachioplastie, qui permet de retirer la peau qui « tombe » et qui est la plus abimée, avec une grande cicatrice qui part du creux axillaire jusqu’au coude. Une lipoaspiration est souvent réalisée dans le même temps opératoire afin d’améliorer le résultat esthétique.

Cette chirurgie est soumise à entente préalable à la Sécurité sociale. Cette demande est faite le cas échéant par le chirurgien lors de la consultation.

Un Indice de masse corporel (IMC) inférieur à 30 est fortement recommandé au moment de l’intervention, en raison des risques importants induits par l’obésité pendant et après l’intervention, et en raison du résultat esthétique escompté.

En pratique ?

L’intervention dure environ 1 heure 30, et une hospitalisation d’un jour ou deux est nécessaire. Le port d’une brassière de contention est nécessaire en post opératoire, ainsi que l’arrêt de tout port de charge et de sport pendant 2 mois. Cette intervention n’est pas particulièrement douloureuse, mais fatigante et la reprise des activités quotidienne se fait en quelques jours.

Des pansements seront réalisés par un(e) infirmier(e) à domicile tous les deux jours pendant environ 15 jours.

Quels sont les risques ?

Tout d’abord, les risques sont ceux d’une anesthésie générale.

Les complications locales sont les hématomes et infections qui nécessiteront une reprise chirurgicale en urgence, et les problèmes cicatriciels divers.

Les complications générales sont principalement la phlébite et l’embolie pulmonaire, qui nécessitent le port de bas de contention pendant l’intervention.

Arrêt du tabac impératif au moins 1 mois avant et 1 mois après l’intervention..

La cruroplastie

Qu’est-ce que c’est ?

Suite à un amaigrissement massif, la peau des cuisses peut être altérée et une disgrâce esthétique apparait. De plus, ces modifications corporelles peuvent être à l’origine de difficultés quotidiennes pour l’habillement et la marche, et de troubles psychologiques suite à la transformation du corps.

Comment ça marche ?

La technique chirurgicale la plus fréquente est la cruroplastie, qui permet de retirer la peau qui « tombe » et qui est la plus abimée, avec une grande cicatrice en L ou en T qui part du pli inguinal et du périnée jusqu’au genou. Une lipoaspiration est souvent réalisée dans le même temps opératoire afin d’améliorer le résultat esthétique.

Cette chirurgie est soumise à entente préalable à la Sécurité sociale et la demande est faite le cas échéant par le chirurgien lors de la consultation.

Un Indice de masse corporel (IMC) inférieur à 30 est fortement recommandé au moment de l’intervention, en raison des risques importants induits par l’obésité pendant et après l’intervention, et en raison du résultat esthétique escompté.

En pratique ?

L’intervention dure environ 2 heures 30, et une hospitalisation de deux ou trois jours est nécessaire. Une sonde urinaire est mise en place pendant l’intervention, et retirée le lendemain de l’intervention.

Le port d’un panty de contention est nécessaire en post opératoire, ainsi que l’arrêt de tout port de charge et de sport pendant 2 mois.

Cette intervention est assez douloureuse et fatigante et la reprise des activités quotidienne se fait en quelques semaines. Des pansements seront réalisés par un(e) infirmier(e) à domicile tous les jours pendant environ 15 jours.

Quels sont les risques ?

Tout d’abord, les risques sont ceux d’une anesthésie générale.

Les complications locales sont les hématomes et infections qui nécessiteront une reprise chirurgicale en urgence, et les problèmes cicatriciels divers, en particulier au niveau du périnée.

Les complications générales sont principalement la phlébite et l’embolie pulmonaire, qui nécessitent le port de bas de contention et l’injection d’anticoagulants pendant l’intervention.

Arrêt du tabac impératif au moins 1 mois avant et 1 mois après l’intervention..

La lipoaspiration

Qu’est-ce que c’est ?

Inventée dans les années 70, la lipoaspiration est une intervention pratiquée dans le monde entier, et de bonne réputation. Elle permet d’aspirer les graisses « récalcitrantes », et d’améliorer la silhouette en sculptant littéralement le corps.

Comment ça marche ?

Une lipoaspiration peut être réalisée au niveau du corps entier, sur plusieurs zones « cibles » en particulier le ventre, les flancs, la culotte de cheval, la face interne de cuisse, face interne de genoux, et les bras.

En pratique ?

Cette intervention n’est pas prise en charge par la Sécurité sociale et nécessite la pose de jours de congés. Elle entraine quelques douleurs en rapport avec des ecchymoses, et une fatigue mais la reprise des activités quotidienne est assez rapide. Une gaine est à porter pendant 1 mois et est à la charge du patient.

Elle dure en moyenne entre 1 heure et 3 heures, avec une possible prise en charge en ambulatoire, en fonction du nombre de zones à aspirer et de leurs volumes.

Quels sont les risques ?

Tout d’abord, les risques sont ceux d’une anesthésie générale.

La lipoaspiration présente des complications liées au geste de type hématome ou infection, mais également générales avec un risque de phlébite ou embolie pulmonaire nécessitant une prise d’anticoagulants pendant 10 jours ainsi qu’un port de bas de contention.

Les résultats de la chirurgie peuvent n’apparaitre qu’à distance en raison de l’apparition possible d’un œdème pouvant persister plusieurs mois. De plus, en raison de variations génétiques de chaque patient, la peau peut avoir des difficultés à se retendre et engendrer des « vagues » sur la graisse restante.

Arrêt du tabac impératif au moins 1 mois avant et 1 mois après l’intervention..

L’augmentation fessière

Les fesses représentent une part importante de la silhouette. Le vieillissement, les pertes de poids entrainent fréquemment des fesses « tombantes » ou « plates ». En fonction des cultures, ou différents phénomènes de mode, certains préfèrent des fesses menues et fermes, ou volumineuses en rondeur.

Le transfert autologue de graisse permet de réaliser une lipoaspiration au niveau de zones disgracieuses (« poignées d’amour », « culotte de cheval »), et d’injecter la graisse récupérée au niveau des fesses pour leur redonner un galbe et une harmonie de silhouette.

Cette intervention présente comme risque rare, mais mortel, l’embolie graisseuse (graisse qui passe dans les veines et se dépose dans le cœur), et également les risques inhérents à toute lipoaspiration. Elle est réalisée sous anesthésie générale, avec une nuit d’hospitalisation.

Arrêt du tabac impératif au moins 1 mois avant et 1 mois après l’intervention.